- 1. Mr Tahar Karkari : Les droits linguistiques et culturels de l’enfant marocain dans les Etats de l’Union Européen
Dans son intervention, Mr Karkari a abordé la marginalité culturelle religieuse et linguistique des immigrés.
Sur ce, l’intervenant a essentiellement mis le point sur les conditions des clandestins marocains et spécialement la catégorie « enfants ». Il a distingué entre deux types d’enfant d’immigrés : les enfants d’immigrés clandestins et les enfants d’immigrés réguliers. En donnant comme exemple les enfants d’immigré d’Espagne et ceux d’Italie.
De plus il a souligné que l’état marocain ne prête pas beaucoup d’attention à ce problème.
- 2. Mr Said Bennis : Les prénoms amazighs entre droits culturels et droits identitaire
Il analysait l’opposition entre prénoms arabes utilisés et les mêmes prénoms amazighs non autorisés. Pour conclure à la nécessité de les autoriser.
- 3. Mr Mohamed Hachémi : De l’équité linguistique
L’intervenant a réparti son sujet en trois grands titres :
I- les conditions d’apparition du concept « l’équité linguistique » qui sont :
- Ø Causes et facteurs pragmatiques :
- Apparition des conflits relatifs à la problématique de la diversité linguistique
- Le heurt des efforts de beaucoup d’Etats face aux problèmes de la diversité linguistique en tant qu’obstacles à la communauté, la constitution et l’identité
- Le problème d’immigrés dans les pays d’accueil
- Le défi de préservation des langues des populations autochtones et des minorités
- Ø Causes et facteurs théoriques : le concept d’équité linguistique n’est qu’un prolongement d’un développement intérieur de la théorie politique de la démocratie qui se traduit par deux types de transitions :
- Le passage du concept classique de citoyenneté au concept de citoyenneté pluriculturelle
- Le passage de la démocratie de suffrage à la démocratie d’alternance
II – Concept d’équité linguistique :
Qui se défini à travers les mécanismes visant la correction des effets de l’utilisation d’une langue inhibant la jouissance des usagers des autres langues de leurs droits tels que :
- Le droit d’accès aux services publics
- Le droit d’éducation
- Le droit d’informations
- Les droits concernant les tribunaux et les institutions représentatives
III – L’équité linguistique au Maroc :
On peut évoquer deux approches :
La première internationale qui considère les amazighs comme groupe linguistique. Cette approche a été institutionnalisée par la création d’IRCAM.
La deuxième est une approche de certaines composantes du mouvement amazigh. Cette approche considère les amazighs comme nation se définissant à travers le concept de populations autochtones et de ce fait l’équité linguistique passe par l’équité des régions amazighizées, la révision de l’écriture de l’histoire et la restitution des terres aux propriétaires autochtones.
- 4. Mr Mohamed Soussi : Les pratiques culturelles : approche interactionniste
Les pratiques culturelles selon Mr. Soussi ne sont pas un luxe dans le contexte d’une société de consommation. Mais plutôt un mode d’existence découlant du fait que les acteurs culturels influent et subissent les influences des politiques publiques, dans le secteur culturel et social. De ce fait, toute société moderne, pariant sur la réalisation du développement social doit tenir compte de la pluralité et de la diversité culturelle et veiller à les intégrer dans l’identité et la citoyenneté.
Ces pratiques ne se définissent pas intrinsèquement mais par rapport à l’environnement dynamique étant entendu que l’acteur culturel est unique en nombre, multiple en essence.